Mes proches ne croient pas que je vais mal...

Ils ne croient pas à mes crises d’angoisses, ni à ma dépression…
Ils pensent que je n’ai pas besoin d’un psy. Ils me disent que de leur temps on ne faisait pas tout ce cinéma…
Ils ne comprennent vraiment pas ce que je vis…
C’est ce genre de choses qu’on me rapporte parfois.
Que faire ?
Il arrive que nos propres souffrances placent nos proches en miroir, dans une situation qu’ils ne peuvent ou ne veulent pas reconnaitre pour eux-même.
Je sais oui…
C’est injuste et personne ne devrait avoir à se justifier auprès de ceux qui sont censés nous aimer inconditionnellement ou, au moins, nous soutenir.
Lorsqu’on souffre, devoir trouver les mots et tenter d’expliquer ce qu’on traverse à des personnes dans le déni de cette souffrance peut faire se sentir encore plus mal après.
On a l’impression de devoir se justifier ou s’excuser pour ce qu’on traverse alors qu’on aurait besoin de se sentir accueilli, écouté et soutenu, avec bienveillance.
Alors loin de moi l’idée de devoir donner des leçons à qui que ce soit…
Tout au plus puis-je dire que de nombreuses personnes ne sont ni sensibilisées, ni éduquées concernant les problèmes liés à l’anxiété et la santé mentale.
Il y a des raisons liées à la culture, l’époque, l’éducation reçue, l’image sociale, les croyances personnelles, les fausses idées, l’ignorance crasse, etc.
C’est un fait qu’on ne peut pas nier mais qu’il faut bien reconnaitre.
Ce qui questionne, c’est que la souffrance mentale d’une personne puisse ne pas TOUJOURS être accueillie avec empathie voire compassion, par ceux-là même dont on attend de la compréhension : conjoint, parents, famille ou amis…
Je sais que c’est un sujet délicat : les personnes les plus aidantes ne sont pas toujours celles auxquelles on pense de prime abord.
Et parfois aussi, celles sur lesquelles on aurait jamais parié, s’avèrent de précieux soutien.
Ainsi va la vie…
Voici cependant quelques idées pour aider celles et ceux qui estiment :
- avoir l’énergie
- et avoir l’espace pour se confier.
Ce ne sont ni des règles et encore moins des conseils.
Simplement quelques pistes pour tenter d’établir un dialogue bienveillant, sans justification :
- Pour commencer, personne n’a vécu ni ne vivra jamais ce que tu vis. Quels que soient les liens avec la personne, tu as droit au respect et à l’écoute.
- Si la personne a du mal à te croire, demande-lui ce qui est si difficile à entendre pour elle ? Et pourquoi ?
- Si elle est d’accord, propose-lui tout ce que tu trouves pertinent pour l’informer et faire son éducation autour de l’anxiété et la santé mentale.
- Si elle t’accable, t’accuse ou t’humilie, ne gaspille ni ta précieuse énergie, ni ton temps. Tourne-toi vers des personnes qui peuvent t’accueillir, t’écouter et te soutenir dans cette situation.
Et toi, as-tu déjà été confronté à des réactions douloureuses pour toi ?
As-tu fait face au déni de tes souffrances ?
As-tu remarqué comment tes propres souffrances pouvaient renvoyer des choses en miroir autour de toi ?
Comment as-tu finalement décidé de te comporter ?
-> Tu peux toi aussi apprendre à surmonter le stress et l’anxiété avec la méditation pleine conscience.