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Il y a toutes ces choses dont je ne devrai jamais m’excuser….

C’est quelque chose que j’ai appris en prenant conscience de toutes ces fois où je me suis dit « non » à moi-même :

  • pour faire plaisir,
  • pour ne pas faire de mal à l’autre,
  • pour faire ce qu’on attend de moi,
  • pour correspondre à l’image que je voulais donner,
  • pour ne pas m’attirer les foudres de quelqu’un,
  • pour ne pas faire de vague,
  • etc.

C’est dingue d’avoir peur de fixer ses limites et de faire de soi, de sa santé, de son bien-être, de sa joie, une priorité !

Certains diront « quel égoïsme ! » Qu’ils le disent. Ils se méprennent sur mon propos.

Et vous savez-vous pourquoi ?

Parce que je ne parle ni d’égoïsme, ni d’égocentrisme. Je ne parle pas ici de chercher à tirer intérêt des autres pour soi, ni à devenir le centre d’intérêt du regard des autres.

Je parle simplement d’apprendre à prendre soin de soi. D’apprendre à se dire « oui » lorsque c’est nécessaire et que nos limites sont atteintes.

  • Combien de fois ai-je eu besoin de temps pour moi que je n’ai pas pris pour X ou Y raisons ?
  • Combien de fois me suis-je excuser de vouloir me retirer ou m’isoler pour quelques heures ou quelques jours ?
  • Combien de fois ai-je été désolé de ce que je ressentais et qui était pourtant bien réel pour moi ?
  • Combien de fois ai-je rêvé, sans le faire, prendre tel ou tel moment pour lire, prendre un bain ou flâner dans la nature ?

Je pensais que je ne pouvais pas refuser ceci ou cela à telle personne. Et parfois c’était vrai.

Et parfois non.

Je pensais que je me devais d’être présent. Et parfois c’était vrai.

Et parfois non.

Je pensais que je ferai mieux de me taire et de ne rien dire. Et parfois c’était vrai.

Et parfois non.

Je sentais bien que dire oui n’était pas OK pour moi et que j’allais le regretter. Et parfois c’était vrai.

Et parfois non.

Je sentais bien que m’excuser d’avoir agi de telle manière n’était pas OK pour moi. Et parfois c’était vrai.

Et parfois non.

Mes peurs étaient-elles légitimes ?

Pour mon mental « oui », toujours…

Jusqu’à ce que je réalise que je passais toute une partie de ma vie à accepter des choses pour les mauvaises raisons.

J’étais un enfant fragile et sensible. Et mon père me disait « un homme ça ne pleure pas »… Je sais que ces intentions n’étaient pas mauvaises et qu’il venait d’une autre époque.

Mais personne ne devrait jamais avoir à s’excuser de ressentir ce qu’il ressent. Et on ne devrait reprocher à personne de dire « non », d’être soi-même, de vouloir faire une priorité de sa santé mentale ou de son bien-être personnel.

La meilleure façon que nous ayons de prendre soin de celles et ceux que nous aimons, c’est e nous sentir bien avec nous-même. Et cet alignement exige d’apprendre à prendre soin de soi, à s’aménager du temps pour faire ce qu’on aime, à oser être soi-même…

Si tu ne fais pas de toi ta propre priorité, dis-moi : qui le fera à ta place ?

Ecoute ta petite voix intérieure.

Elle sait.

Ecoute ton coeur.

Il sait.

Ecoute ton corps.

Il sait.

Sache que tu peux toi aussi apprendre à prendre soin de toi avec la méditation pleine conscience.

 

Jean-Marc Terrel
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